7 stratégies pour surmonter l’échec et prendre du recul

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Vous craignez l’échec dans votre vie professionnelle ? Vous avez déjà ressenti une peur panique vous envahir alors vous étiez sur le point de prendre une décision majeure au travail ? L’idée de ne pas réussir dans un projet vous paralyse parfois ? Vous vous demandez si la peur de l’échec vous empêche d’explorer de nouvelles opportunités ? Vous avez honte de certains échecs dans votre parcours professionnel ? Et si l’échec était une étape indispensable à la réussite ?

Depuis l’enfance, on nous pointe du doigt tout ce qui est négatif : les fautes d’orthographe dans les dictées, les formulations de syntaxe « trop long » ou « mal dit », les erreurs de calcul… Comme ce mode de fonctionnement est culturel puisque les méthodes pédagogiques n’ont pas évolué depuis l’origine de ce point de vue, nos parents ont eu le même regard critique sur nos résultats scolaires : tu n’es pas la première ! (oui, à mon époque, il y avait un classement des élèves… pour nous encourager à « bien » travailler). Comment ! Tu as mis un « s » à « parmi » !Et aussi dans la vie quotidienne : tu as encore sali ton pull ! Tu ne fais pas attention…

Par contre, jamais de félicitations sur le 20/20 en récitation ni d’encouragements pour avoir balayé la cuisine.

Notre éducation nous a programmés à générer des émotions désagréables comme la tristesse ou la honte, dont il est difficile de se débarrasser. Dans ces conditions, se heurter à un échec est toujours un épisode douloureux à vivre.

Au lieu d’utiliser l’échec comme une simple information, on va alors penser qu’on est nul et culpabiliser – Isabelle Filliozat, psychothérapeute et auteur du Petit cahier d’exercices pour se relever d’un échec (éd. Jouvence).

Alors comment désapprendre ce qui nous a forgée depuis notre plus tendre enfance ? C’est ce que je vous explique dans cet article, au travers de ces 7 moyens de rebondir après un échec !

1# Reconnaissez vos sentiments

Shot of a young businesswoman looking stressed out in an office
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La première étape pour rebondir après un échec est de reconnaître vos sentiments.

Il est normal de vous sentir déçue, frustrée et même en colère lorsque vous échouez.

Permettez-vous de vivre pleinement ces émotions et n’essayez pas de les repousser ni de les maitriser. Au contraire, écoutez-les ! Qu’ont-elles à vous dire ? A quoi font-elles échos par rapport à votre passé ?

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Deuxième conseil ?

2# Soyez gentille avec vous-même

Il est également important d’être gentille avec vous-même après avoir échoué.

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Vous pourriez être tentée de vous battre ou de vous attarder sur vos erreurs, de ruminer sur ce qui s’est passé et d’avoir des pensées négatives qui tournent en boucle dans votre tête. Mais cela ne fera que rendre plus difficile la récupération de votre échec.

Au lieu de cela, essayez de vous concentrer sur le positif et rappelez-vous que tout le monde fait des erreurs… C’est ce qui nous rend humain.

Conseil suivant ?

3# Apprenez de votre expérience

Femme qui regarde un tube à essai
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L’une des meilleures façons de rebondir après un échec est d’apprendre de votre expérience.

Posez-vous dans un endroit calme et tranquille, et réfléchissez.

Qu’est-ce qui ne s’est pas bien passé ? A quel moment est-ce que ça a dérapé ? Qu’auriez-vous pu faire différemment ? Que pouvez-vous faire à l’avenir pour éviter des défaillances similaires ?

Certains milieux comme l’aérien, le médical ou le ferroviaire ont pris la mesure de l’importance d’analyser les origines d’un accident ou d’une erreur, même la plus banale. Quand on sait que des vies humaines sont en jeu, on ne peut que les comprendre !

A titre d’exemple, dans son livre « les décisions absurdes II », Christian Morel explique qu’aux Etats Unis, lors d’une convention sur la fiabilité tenue en 2011, le Président de la Join Commission américaine a annoncé que « environ 2 080 erreurs de côté ou d’identité sont commises chaque années dans les salles d’opérations. Pour le reste de la planète, on peut évaluer la fréquence de cette erreur absurde à 200 par semaine minimum, soit 10 400 cas chaque année ». Cela laisse songeur !

Dans l’aviation, un certain nombre de vérifications sont effectuées simultanément entre le pilote et le copilote avant chaque décollage. Pourquoi ? Pour ne pas reproduire des erreurs qui ont conduit à une catastrophe dans le passé.

A la SNCF, en opérationnel, après chaque accident de train, la réglementation ferroviaire qui régit la circulation (code de la route pour les trains) est mise à jour, afin de prévenir tout accident similaire et de fiabiliser le trafic.

Certaines entreprises commencent à prendre le pas et font de la pédagogie sur le droit à l’erreur.

En quoi cela consiste ?

Elles incitent tout simplement leurs salariés à alerter lorsqu’un dysfonctionnement est survenu suite à une inattention, quelle qu’elle soit, afin de mettre en place des améliorations ou des garde-fous évitant ainsi que le problème se reproduise avec des conséquences encore plus dévastatrices que la première fois.  

Si le sujet vous intéresse, je vous invite à lire : Les décisions absurdes II – Cristian Morel

Une fois identifié ce qui a déraillé,  il devient indispensable d’agir. De quelle façon ? C’est ce que je vous propose de voir dès à présent dans le point suivant…

4# Etablissez un plan

Après avoir pris le temps de vous poser toutes ces questions pour diagnostiquer les circonstances qui vous ont amenée à ce constat d’échec, il est maintenant temps d’établir un plan pour aller de l’avant.

Quels sont vos objectifs ? Quelles étapes devez-vous suivre pour les atteindre ?

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3D illustration of a conceptual maze. Shortcut between points A and B or finding the shortest path concept.
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Avoir un plan clair et détaillé vous aidera à rester concentrée et motivée.

Par exemple, en 1982, j’ai raté mon permis de conduire une première fois, au motif que je ne roulais pas assez vite ! Moi qui suis hypersensible à la critique et au regard des autres, j’étais dévastée.

J’ai pleuré une bonne partie du week-end jusqu’au moment où je me suis dit :  « hors de question que je rate mon permis une seconde fois ».

A l’époque, j’étais déjà convaincue de l’influence des couleurs sur notre niveau d’énergie. Le jour de l’examen, je portais un sweet bleu, couleur réputée pour apaiser… J’ai donc pris la décision de porter un vêtement rouge la fois suivante, couleur considérée comme énergisante… Pour la petite histoire,  j’ai appris depuis qu’elle est également intimidante pour nos interlocuteurs. Donc parfait pour un examen !

Ensuite, j’ai trouvé que le moniteur qui m’avait accompagné  jusqu’à présent lors de mes cours de conduite, n’était pas non plus très dynamique. J’ai donc pris la décision de changer d’instructeur…

A présent, à vous d’établir un plan de bataille pour éviter de refaire les mêmes erreurs à l’avenir. C’est toute la force de l’exercice !

C’est fait ? Bien. La théorie, c’est bien mais elle ne sert à rien si elle reste sur le papier. Il est temps de mettre ses pensées en pratique. C’est ce que nous allons voir maintenant.

5# Passez à l’action

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Car bien sûr, il ne suffit pas de faire un plan, il faut aussi passer à l’action !

Si le challenge est trop élevé, de petits pas vers vos objectifs vous aidera à prendre de l’élan et à commencer à voir des résultats. Et au fur et à mesure que vous commencerez à voir des progrès, il deviendra plus facile et plus motivant de continuer.

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Vous vous demandez sans doute comment s’est terminée mon histoire de permis !

Alors, hasard de la vie ou synchronisation, lorsque je suis arrivée à l’agence la fois suivante, le patron de l’auto-école m’a annoncé de lui-même qu’il prenait le relais. Je n’ai donc même pas eu à demander !  

Quelques heures de conduite  supplémentaires plus tard, le jour J est arrivé.

J’ai repassé mon permis pour la seconde fois… Vêtue d’un superbe tee shirt rouge. Tout s’est extrêmement bien passé : j’ai obtenu le fameux papier rose tant convoité !

Le  passage à l’action, est un excellent antidote pour sortir de l’émotion désagréable et commencer à prendre du recul.

A ce propos. Vous commencez à mesurer l’importance de voir l’échec comme une opportunité d’évolution ? Alors lisez la suite pour en savoir plus !

6# Acceptez que l’échec fait partie de la vie

Comme expliqué en introduction, il est également important de se rappeler que l’échec fait partie intégrante de la vie.

Notre éducation nous a appris que les erreurs étaient à proscrire, voire condamnables, il n’en est rien !

C’est même le moyen le plus rapide pour tous les mammifères d’apprendre quelque chose de nouveau.

En effet, notre cerveau limbique mémorise plus facilement un apprentissage lorsque nous vivons des émotions fortes, surtout lorsqu’elles sont désagréables !

Tout le monde se souvient de ce qu’il faisait lorsqu’il a appris l’effondrement du World Trade Center de New York en septembre 2001 ou lors des attentats de Paris en novembre 2013.

Mid-air shot of beautiful young woman jumping on trampoline with confetti all around her
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Dans la culture du rebond, l’échec est tout sauf définitif. Au contraire : l’échec est même initiateur de changement, et donc de progrès.

Prenons un exemple concret : un enfant qui apprend à marcher. Ses premiers pas seront précédés et suivis de nombreuses chutes jusqu’à ce que la marche soit acquise. Est-ce pour autant une raison de dire à cet enfant d’arrêter de marcher car il n’arrête pas de tomber ? Non, car chaque chute lui apprend à maîtriser son équilibre et à progresser.

Le petit d’homme tombe au moins 2 000 fois avant de réussir à marcher et à tenir debout sans soutien. Imaginez si un bébé arrêtait de faire des efforts juste après sa première chute ?… et comme des milliards d’enfants dans le monde, vous êtes passée par cette étape.

Il faut parfois chuter pour apprendre à se relever. Une prise de recul semble alors nécessaire pour réhabiliter ce qui n’est souvent qu’une étape vers de plus grands succès.

il n’y a pas de réussite facile, ni d’échec définitif – Marcel Proust

Tout le monde connaît des revers et tout le monde fait des erreurs. Ce qui compte, c’est la façon dont vous gérez ces échecs et ce que vous en apprenez.

Au risque de vous sur prendre, selon certaines personnes, il n’y aurait pas d’échec mais uniquement de  l’expérience.

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Vous connaissez peut-être la légende selon laquelle un jeune journaliste aurait demandé à Thomas Edison : « Qu’est-ce que ça fait d’avoir échoué plus de 10 000 fois avant de réussir à inventer  l’ampoule électrique ? »

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Ce à quoi Edison lui aurait répondu :  » Je n’ai pas échoué. J’ai simplement trouvé 10 000 solutions qui ne fonctionnent pas »

CQFD

Vous n’êtes toujours pas convaincue de l’utilité de l’échec ? Restez avec moi, je vous révèle une nouvelle approche pour vous aider à vous sentir mieux…    

7# Demandez de l’aide et des conseils aux autres

Doigt qui appuie sur un bouton Help
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Si vous avez du mal à surmonter votre échec, n’ayez pas peur de demander de l’aide.

Parlez à des collègues, à des amis ou à des membres de votre famille qui ont vécu des expériences similaires, lisez des livres ou des articles sur le sujet, ou consultez un thérapeute ou un coach qui pourra vous aider à élaborer un plan afin d’aller de l’avant.

Tout le monde connaît un échec à un moment donné de sa vie. Cela peut être une expérience écrasante mais il est important de se rappeler que vous n’êtes pas seule.

Dans les moments difficiles, l’émotion est tellement forte, que l’on peut avoir tendance à se replier sur soi. C’est une grave erreur ! 

En effet, c’est dans ces moments-là que l’on a besoin d’avoir du soutien, des paroles encourageantes, des démonstrations d’amour et d’amitié, de façon à maintenir un niveau d’estime de soi assez haut. Car la réalité, c’est que nous ne sommes pas ce que nous faisons. Ce sont nos qualités et nos façon d’être qui détermine notre valeur.

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Pour conclure :

Apprendre à rebondir après un échec est un processus qui demande parfois du temps et des efforts, mais le résultat final en vaut la peine. En suivant ces conseils, vous pouvez commencer à surmonter votre échec et passer à des choses plus grandes et meilleures.

Alors n’abandonnez pas, continuez d’avancer, une étape à la fois. Et rappelez-vous : chaque échec est une occasion d’apprendre et de grandir.

Inspirez-vous de Thomas Edison et de tant d’autres ! A chaque fois que quelque chose ne fonctionne pas comme vous l’aviez envisagé, recommencez différemment jusqu’à ce que vous connaissiez le succès total !

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