Je suis naze ; je n’y arriverai jamais ; pour réussir, il faut coucher ; les femmes sont des êtres faibles ; je suis trop vieille ; je n’ai pas assez d’expérience ; je n’ai pas assez de diplômes ; je manque de confiance en moi ; je dois me débrouiller seule pour m’en sortir dans la vie ; une femme ne peux pas réussir dans ce domaine, c’est pour les hommes ; c’est égoïste de s’occuper de soi ; je suis poursuivie par le mauvais sort ; je n’ai pas le droit de me tromper ; je suis trop jeune pour manager ; je suis timide ; le monde est dangereux ; on ne peut faire confiance à personne ; pour mériter ce que je veux, je dois en baver…
Si comme moi votre petite voix vous susurre à longueur de journée ce genre de petites phrases à l’oreille, vous êtes au bon endroit.
Ces petits mots doux apparemment anodins s’appellent des croyances. Rien à voir avec la religion, même si parfois certaines de nos croyances en découlent directement.
Alors de quoi s’agit-il…
Qu’est-ce qu’une croyance ?
C’est une pensée construite et très personnelle que nous tenons pour vraie. Elle nous sert de repère dans nos actes quotidiens, nos jugements, nos comportements, notre vision du monde.
Cette pensée est tellement vraie, réelle, valide, véritable, authentique que nous avons une kyrielle de preuves qui viennent confirmer cette règle à travers une multitude d’exemples que nous avons pu vivre, voir, entendre, lire, observer…
Par exemple, je viens d’envoyer un mail, j’ai encore oublié d’ajouter la pièce jointe ; je viens de donner rendez-vous à un fournisseur le jour de la super présentation du PDG ; je n’ai pas vu l’heure passer, et je suis en retard pour aller récupérer la petite à la crèche et le grand à l’école… C’est bien la preuve que je suis nulle !!!
Et c’est bien en cela que réside le drame. C’est que ces croyances sur vous-mêmes viennent vous saper le moral, vous freiner dans votre élan, stopper votre créativité, paralyser votre envie d’agir, bloquer toute votre énergie.
Voilà pourquoi vos croyances sont limitantes.
Mais au fait, d’où viennent-elles toutes ces croyances ?
Les origines de nos croyances
Tout d’abord, 80% de nos croyances nous ont été transmises, la plupart du temps avec une bonne intention par :
- la tradition (croire au Père Noël, les dictons, les fables, les contes, les histoires drôles sur les blondes…)
- la religion (la terre est plate, les femmes élèvent les enfants, si vous mentez vous irez en enfer…)
- l’école (ce n’est pas bien de se tromper sinon on est puni (selon les époques : bonnet d’âne, règles sur les doigts, aller au coin, lignes à copier…), peut mieux faire, vous ne ferez jamais rien de bon dans la vie)
- les scientifiques relayés par les médias (le chocolat fait grossir, les neurones meurent dès notre naissance et plus nous vieillissons plus c’est difficile de mémoriser, les femmes n’ont pas le sens de l’orientation, les femmes gagnent moins d’argent que les hommes…)
- la famille (tu es nulle en maths c’est de famille, tu n’es qu’une bonne à rien, dans la famille on est femme de ménage de mère en fille, tu es née prématurée ton cerveau ne fonctionne pas comme tout le monde, le monde est dangereux, difficile…)
Eh oui ! Les croyances ont permis à l’espèce humaine de survivre jusqu’à nos jours.
Les anciens avaient à cœur de protéger leur famille, leur clan, leur tribu. Grâce à leur expérience, ils ont indiqué les innombrables dangers à éviter pour assurer la survie de leur descendance.
Ils ont parfois inventé des histoires terrifiantes pour décourager les plus téméraires ou les plus insouciants de s’aventurer dans les endroits les plus mortels de la région : derrière cette gigantesque montagne, un monstre sanguinaire enlève les enfants qui ne sont pas sages, les font rôtir sur un immense feu de bois avant de leur arracher les bras et les jambes pour mieux les déchiqueter… Et là-bas, dans les marais, des créatures immondes vous attrapent par les pieds et vous entraînent dans les profondeurs les plus noires en vous faisant agoniser dans d’atroces souffrances. On ne les revoit jamais !
Avouez qu’il y a de quoi faire des cauchemars et qu’il vaut mieux rester au camp.
Et les 20% restants alors ?
Devinez quoi… nous avons mis ces croyances en place toute seule.
Selon notre personnalité, nos expériences de vie, nos proches (parents, grands-parents, frères et sœurs, ami(e)s…), nous avons toutes développé des croyances limitantes propres à chacune.
Nous avons toutes (et tous, car les hommes n’y échappent pas non plus) 4 ou 5 croyances principales.
Ces croyances ont été acquises pendant la petite enfance, à l’âge où notre cerveau était une véritable éponge pour apprendre un maximum de choses. A cette époque-là, nous n’avions pas de recul ni d’expérience suffisante pour faire la part des choses.
Ainsi, nous avons appris sans discernement que le fer à repasser brûle, que l’eau apaise la soif, que l’alcool c’est pour les grands, que je suis timide, que les bonbons sont une récompense quand on a été bien sage ou une consolation quand on s’est écorché les genoux, que la soupe ça fait grandir et que les carottes rendent aimables, que les filles jouent à la poupée Barbie, que je suis méchante parce que je ne prête pas mes jouets à ma sœur…
Bref, vous l’avez compris, comme nous étions très jeunes, nous avons oublié l’origine de ces apprentissages mais ils sont bien présents au plus profond de notre inconscient.
Force est de constater qu’elles nous ont protégé des menaces de la vie…
Sauf que nous avons grandi !
Nous avons toutes découvert que le Père Noël n’existe pas… Parce que la copine de l’époque l’avait appris par son grand frère, et que nous avons eu des doutes. Alors, nous avons mené une enquête digne de Sherlock Holmes. Pour finalement découvrir à notre plus grand désarroi, qu’il s’agissait effectivement d’un mythe ! Tout notre monde s’est effondré d’un seul coup. L’horreur absolue.
Prête à recevoir une deuxième bombe atomique qui va ébranler vos fondations ?
Il n’en a pas été de même de nos autres croyances…
Combien d’enfants pensent que si leurs parents divorcent c’est à cause d’eux ?
Combien d’entre vous pensent encore qu’elles n’ont pas de valeur, qu’elles sont nulles, nazes, sans intérêt (ou quel que soit le nom que vous lui attribuez) parce que votre père ou votre mère n’a pas porté l’attention que vous espériez sur vous ?
Une croyance a le pouvoir de vous construire ou de vous détruire.
Si votre croyance est facilitante, elle va vous construire ; si elle est limitante, elle va vous détruire.
Une croyance limitante fonctionne de la façon suivante :
J’ai personnellement cru pendant des années que j’étais timide (croyance) et j’étais terrifiée à l’idée de prendre la parole et de donner mon avis par peur d’être jugée (peur effroyable que je ne voulais surtout pas affronter).
Lors des réunions ou des dîners en ville, je restais aussi muette qu’une carpe, me contentant de hocher la tête pour acquiescer de temps en temps aux propos de mes interlocuteurs (comportement).
Quand l’un d’eux me faisait brutalement remarquer que je ne parlais pas, je devenais aussi rouge qu’une pivoine et mes neurones devenaient incapables de trouver une quelconque réponse sensée (résultat)…
Ce qui me confortait dans l’idée que j’étais timide (renforcement de ma croyance).
Pourquoi avons-nous mis en place ces drivers ?
A un moment de notre vie, il s’est produit un événement qui nous a blessées au plus profond de notre être. Nous avons eu l’impression que nous allions mourir et nous nous sommes dit « plus jamais ça » !
Pour éviter que cela ne se reproduise et donc de souffrir à nouveau le martyr, notre inconscient a mis en place un leitmotiv que nous avons tellement répété, que nous ne nous apercevons même plus quand nous le pensons ou quand nous le disons. Ca sort tout seul : « je suis conne ! »
Sauf que ces petites phrases assassines, initialement là pour nous protéger, deviennent des tue-initiatives. C’est pour cette raison qu’elles sont appelées « croyances limitantes« .
Combien de petites phrases de ce type vous trottent dans la tête ? Et surtout, combien de fois par jour ?
Alors voyons tout de suite comment changer tout ça.
7 astuces pour changer son système de croyances
Astuce n° 1 : prise de conscience de la présence d’un virus dans le système
Les personnes qui changent du jour au lendemain ont toutes en commun une raison vitale de se remettre en cause.
Par exemple, « j’en ai ras le bol que mon chef s’adresse toujours à moi pour faire les comptes-rendus de réunion ; moi aussi je suis débordée… et mes collègues aussi ont été à l’école »… « Soit on se réparti les tâches, soit je démissionne ». La croyance qui vous a poussée à subir cette situation jusqu’à présent n’est-elle pas « il faut travailler dur pour réussir » ?
« J’en ai marre de ranger les jeux des enfants tous les soirs après qu’ils soient couchés. J’ai beau crier sur eux pour qu’ils rangent, ils ne m’écoutent pas… Chéri, tu pourrais intervenir quand même ! » … au passage belle croyance inconsciente : « je ne sais pas me faire obéir des enfants (et par extension, peut-être même d’une équipe), mais mon chéri, lui, il sait (sous-entendu, c’est un homme… et c’est bien connu : les hommes ont de l’autorité et savent se faire obéir).
« Je ne comprends pas, je me retrouve toujours dans des galères financières pas possibles. Je n’arrive pas à boucler les fins de mois. Ce mois-ci, la chaudière est tombée en panne et je dois financer le voyage du petit qui part en classe découverte à Courchevel »… Les croyances sur l’argent sont nombreuses.
Les plus courantes : les gens riches sont tous pourris ; quand on est riche, on risque de tout perdre ; l’argent, c’est sale ; il ne fait pas le bonheur ; je trahis ma famille si je suis riche… Cette liste n’est pas exhaustive.
Il est bien évident que personne n’a envie d’être « pourri » ou d’être malheureux.
Donc vous allez trouver une solution : demander un coup de pouce à vos parents chéris ou contacter votre banquier adoré dès lundi matin pour obtenir un crédit et faire face à cet imprévu. Ouf. La catastrophe a été évitée… Pour cette fois.
Mais à la première occasion venue, vous allez accepter de faire une tâche dont aucun de vos collègues ne veut ; vous allez à nouveau essayer d’avoir de l’autorité sur vos enfants… qui continueront à n’en faire qu’à leur tête ; et dans 4 mois, quand votre petite dernière partira en classe verte au bord de la mer, vous serez de nouveau à court d’argent.
Eh, oui ! C’est insidieux les croyances !!!
Pourquoi ? Parce que croire est plus fort que vouloir… c’est plus simple de passer en pilotage automatique. Se remettre en question demande plus d’énergie et de concentration.
Pour un changement durable, les inconvénients de la croyance doivent devenir plus importants que les bénéfices actuels.
Autrement dit, cela passe par une prise de conscience de son mode de fonctionnement et le constat que le système d’exploitation est dépassé.
Une fois identifié la croyance qui vous a plongée depuis des lustres dans des situations parfaitement similaires, voyons à présent comment vous pouvez reprendre les commandes de votre vie.
Astuce n° 2 : la preuve
« J’ai toujours manqué de confiance en moi », « je n’ai jamais de chance dans ma vie », « je rate tout ce que je fais », « le monde est pourri », « pour avoir une augmentation, il faut coucher », « l’argent ne fait pas le bonheur »…
Toutes ces affirmations, sont des généralisations. Peut-être que ces affirmations sont vraies… dans 50% des cas (et nous dirons que vous avez tendance à voir le verre à moitié vide, plutôt que le verre à moitié plein), dans 75% des cas… Allez soyons fous ! Dans 99% des cas.
Mais même à l’extrême, il reste 1% ou même 0,01% de situations où ça ne l’est absolument pas.
Alors, cherchez le contre exemple. Si c’est vrai une fois, ça peut l’être 2, 10, 50 ou 90 fois également.
Si vous mettez tout en œuvre pour inverser la tendance et que vous réussissez une seule petite fois à vous prouver que ce que vous pensiez être vrai est faux, alors bingo ! Vous pouvez recommencer à l’envi et inverser la tendance.
Je pensais manquer de confiance en moi, mais mardi matin, lors de la réunion de pôle, j’ai affirmé avec un aplomb incroyable ce que je pensais vraiment des décisions prises par le chef. A ma grande surprise, tous mes collègues ont acquiescé. Olivier a même apporté des éléments financiers qui abondaient dans mon sens. Notre chef a pris des notes et va en parler au prochain Comité de Direction. Je suis vraiment fière de moi d’avoir osé prendre la parole.
Je n’ai jamais de chance dans la vie. Mais pendant les soldes, j’ai pu acheter la petite robe en laine qui m’avait tapé dans l’œil la semaine précédente. Je l’ai eue à moitié prix !!! C’était la dernière à ma taille dans la couleur que je voulais. Pour une fois, j’ai eu de la chance !
Ma voisine retraitée va deux fois par semaine distribuer des repas aux restaus du cœur. Il y a aussi des gens bien sur terre !
Ma collègue Caroline a été nommée Chef du service SI. Grâce au réseau de femmes de la Société, elle a bénéficié de mentoring. Ce n’était pas une promotion canapé, elle a vraiment les capacités pour tenir ce poste.
Et grâce au coup de pouce de mes parents, je n’ai pas eu besoin d’appeler le banquier pour changer la chaudière. Et le Directeur de l’école a accepté un paiement en trois fois pour la classe de neige du fiston. Je sens comme un poids en moins sur les épaules. L’argent est vraiment important de nos jours… Et il y a vraiment des gens biens autour de moi. J’ai de la chance finalement !
Vous manquez d’idée et vous êtes aussi pommée qu’un aveugle dans un tunnel en plein milieu de la nuit ? Demandez à votre entourage. Entre les membres de votre famille, vos amis et vos collègues, il y a forcément autour de vous des personnes qui ont un regard différent sur la vie et qui pourront vous démontrer que votre croyance est vraiment vérolée.
Récapitulons. Vous avez identifié les petites musiques douces qui vous berçaient dans vos illusions, vous avez réuni un dossier complet prouvant que vous vous êtes magistralement leurrée pendant toutes ces années… Il ne reste plus qu’à trouver la potion magique pour vaincre vos vieux démons.
Voyons à présent le premier remède qui s’offre à vous.
Astuce n° 3 : jouer à « comme si »
Vous êtes sûre à 200% que votre croyance est infondée… « Oui, mais moi, c’est pas pareil », « c’est impossible que ça m’arrive à moi, ce genre de chose », « ça marche pour les autres, mais pas pour moi », « j’aimerais bien, mais … »
Allez ! C’est reparti… Votre inconscient, ceinture noire de self défense vient de vous retourner comme une crêpe. Pendant 30 ou 40 ans, il a entraîné tous vos neurones et toutes les cellules de votre corps à réagir en cas d’attaque terroriste contre l’une de vos croyances. Il a déclenché le plan Vigipirate de niveau maximum. La riposte est instantanée. Pas question de changer une croyance comme ça, du jour au lendemain !
Je connais bien. J’ai moi-même vécu cela pendant des années.
Toutes ces réponses « oui mais » sont ce que j’appelle des EXCUSES pour ne pas tenter et pour ne pas remettre en cause son système de croyances.
Si vous tenez vraiment à le changer, faites « comme si ».
Vous vous souvenez quand vous étiez plus jeune ? Vous étiez la « grande dame » maquillée avec le rouge à lèvres préféré de Maman, ses chaussures à talon aiguille flambant neuf et sa superbe robe de soirée à fleurs. Vous vous souvenez comme vous étiez fière de vous et combien vous vous sentiez importante ?
Faites renaître de ses cendres le plaisir d’essayer, comme l’adorable petite fille que vous étiez jadis.
Redevenez exploratrice !
Peut-être que le résultat ne sera pas celui que vous attendez (avouez que marcher avec les talons aiguilles trois fois trop grandes de Maman relève du défi). Peut-être qu’il ne sera pas parfait,mais au moins, vous aurez essayé et vous pourrez retenter autre chose pour aller plus loin ou pour perfectionner votre action et obtenir un résultat encore meilleur.
Vous manquez de confiance en vous ? Faites comme si vous en regorgiez. Redressez-vous, tenez vous bien droite, redressez les épaules, respirez amplement, dégainez votre sourire ultra-bright et action !
Vous êtes persuadée que si vous refusez un service à quelqu’un vous ne serez plus aimée ? Faites comme si vous étiez certaine que quoiqu’il arrive vous serez toujours aimée et secouez légèrement la tête en expliquant gentiment et fermement que ce sera non.
Vous êtes timide et vous n’osez pas aller vers les autres ? Imaginez que vous êtes Julia Roberts, Sophie Marceau ou Laury Thilleman et foncez !
Si vous étiez Karine Ferri ou Jessica Alba, que penseriez-vous de vous-même ? Comment agiriez-vous ? Que ressentiriez-vous ? Qu’est-ce qui vous pousserait à aller de l’avant ?
Une petite flamme s’est mise à briller dans vos yeux. Vous êtes fin prête à passer sans attendre à l’astuce suivante.
Astuce n° 4 : faites-le pour quelqu’un d’important pour vous
Vous êtes Maman ? Peut-être avez-vous une fille, ou même plusieurs. Et quand bien même vous n’auriez que des garçons, vous êtes un exemple pour eux.
Comme je vous l’ai expliqué précédemment, les croyances sont mises en place pendant notre plus tendre enfance…
Que croyez-vous que vous êtes en train de transmettre à vos chères têtes blondes en n’osant pas vous remettre en question ?
Vous souffrez d’un manque de confiance en vous et vous êtes THE MODELE pour votre enfant.
Vous êtes en train de leur apprendre tout ce qu’il faut faire pour manquer de confiance en soi et être malheureux/se.
Est-ce cela que vous souhaitez transmettre à votre fille ou votre fils ? Avez-vous vraiment envie que votre enfant connaisse jusqu’à la fin de ses jours, une existence emplie de souffrance infernale telle que celle que vous vivez actuellement ? Ou préférez-vous qu’il connaisse une vie douce, agréable et pleine de succès ?
Vous n’avez pas d’enfant ? Qu’est-ce que vous n’apportez pas au monde en vous bridant ? De quoi privez-vous les autres ?
Davantage motivée ? Vous pouvez donc mettre en place l’astuce n°3.
Mais peut-être êtes-vous tétanisée à l’idée de passer de l’âge de pierre à l’ère du digital d’un claquement de doigts. C’est bien normal.
Pour vous aider à ce que ce soit plus facile, je vous donne tout de suite la potion magique suivante.
Astuce n° 5 : un mental de championne avec la visualisation positive
Sincèrement, vous pensez que Laure Manaudou plongeait tête la première dans le bassin en se disant « je ne vais pas réussir à remporter la compétition » ?
Vous imaginez qu’Amélie Mauresmo disputait Roland Garros ou la Coupe Davis en pensant « je ne vais pas gagner le match » ?
Tous les sportifs et les sportives de haut niveau s’entrainent physiquement mais aussi mentalement.
Dans toute compétition, c’est d’ailleurs le mental qui fait la différence.
Leur secret ? Ils ont en tête une croyance facilitante.
Vous voulez devenir la championne du monde aux yeux de vos enfants ? Rien de plus simple.
Prenez une feuille de papier et un crayon.
Notez votre croyance limitante puis son contraire.
Par exemple : « je manque de confiance en moi » / « j’ai confiance en moi » ; « je suis timide » / « j’ai de l’assurance » ; « je suis nulle » / « je suis précieuse/j’ai de la valeur » ; « je suis trop vieille pour… » / « je peux le faire à tout âge » ; « je suis trop jeune pour manager » / « j’ai les capacités pour manager » ; « je n’ai pas le droit de me tromper » / « c’est en me trompant que j’apprends » ; etc.
Pratiquez ensuite la méditation, l’autohypnose, l’EFT (Emotional Freedom Techniques), le Zen Sight ou toute autre technique de bien être.
Je vous propose ici un exemple de visualisation positive.
- Pour commencer, installez-vous dans un endroit calme et confortable.
- Vous pouvez écouter une musique relaxante si vous le souhaitez.
- Imaginez que vous êtes complètement libérée et que vous avez en vous cette nouvelle croyance facilitante.
- Imaginez le résultat souhaité aussi précisément que possible.
- Observez comment votre conjoint, vos parents, vos enfants, vos ami(e)s, vos collègues vous regardent ?
- Que pensent-ils de vous ?
- Que pensez-vous de vous-même ?
- Comment vous comportez-vous ?
- Concentrez-vous sur vos émotions. Que ressentez-vous ? Est-ce du plaisir ? De la joie ? De la fierté ?…
- Qu’est-ce qui est différent pour vous à présent ?
- Qu’est-ce que ça vous apporte et que vous n’aviez pas jusqu’à présent ?
Fichier mp3 OFFERT
« Visualisation positive – changez vos croyances »
Ah ! Que ça fait du bien ! Toutes ces sensations, ces émotions, cette énergie positive !!!
Vous êtes re-boostée à fond. C’est super. Maintenant, vous savez comme moi que les piles s’usent et que leur niveau d’énergie baisse.
Voyons à présent comment ne pas laisser votre motivation retomber comme un soufflé au sortir du four.
Astuce n° 6 : rechargez régulièrement les batteries
La batterie de votre Smartphone est à plat ? Vous devez la rechargée en la branchant sur le secteur.
C’est pareil pour votre mental. Pour qu’il soit chaque jour au top, vous allez devoir entretenir son niveau d’énergie à son plus haut niveau.
De quelle façon ?
Pour commencer, votre cerveau voit en premier tout ce qui est négatif.
Vous allez dorénavant vous focaliser sur le PO SI TIF.
C’est parti. Prenez un petit moment pour noter dans un carnet de bord de trajectoire, tous les petits pas (et les grands aussi, bien sûr) que vous avez faits dans la journée.
Soyez précise. « Ce matin, j’ai osé… », « ce midi, j’ai pensé à… (votre nouvelle croyance facilitante) » ; « en allant à l’école, j’ai fait… ».
Juste à côté, notez ce que vous avez ressenti : de la joie, du plaisir, de l’étonnement, de la facilité, de la fierté…
Vous n’avez pas le temps ? Hmmm. Encore une excuse ! Décidément. Votre inconscient est tenace… Moi aussi ! Mettons plus de mieux dans votre vie.
Faites-le pendant que vos enfants font leurs devoirs. Ils seront ravis de voir leur Maman faire des exercices comme eux. Souvenez-vous ! Vous êtes leur idole et leur modèle.
Une fois ce petit travail préparatoire effectué, procédez à la visualisation positive, en intégrant les éléments que vous venez d’écrire.
Reconnectez-vous aux émotions positives que vous avez notées dans votre carnet de bord. C’est grâce à elles que votre inconscient acceptera le changement sans rechigner.
Super. Vous voulez aller encore plus vite ?
Prenez une feuille de papier et copiez 50 fois, 100 fois, autant de fois que vous le voulez votre croyance facilitante. Plus vous l’écrirez, plus votre inconscient l’intègrera rapidement.
Comme cela remonte à la nuit des temps, vous ne vous en souvenez plus, mais votre croyance limitante s’est imprégnée en vous, jusqu’au plus profond de vos cellules, par la répétition.
Pour imprimer votre nouvelle croyance facilitante, vous devez rayer le disque dur et réécrire l’histoire.
Au début, votre inconscient y mettra quelques vetos. C’est comme si vous écriviez votre phrase sur une plage de sable fin et que les vagues venaient l’effacer à chaque fois.
Pour l’imprimer définitivement à votre esprit, vous devez l’écrire encore et encore.
Tous les coachs vous le diront. Pour qu’un changement soit durable, appliquez votre nouveau mode de pensée et pratiquez votre nouveau comportement pendant au moins 21 jours consécutifs.
Un seul jour sans entraînement, et vous repartez à zéro.
En pratiquant sans relâche, le texte sera gravé dans votre esprit aussi durablement que si vous l’aviez gravé dans le marbre. Plus aucune vague ne pourra venir l’effacer. Dès votre réveil, votre croyance facilitante se mettra sur ON de façon automatique.
En attendant, 21 jours c’est long. Vous avez peur de perdre la foi ? Allez. Je vous livre une dernière astuce pour vous aider à embrayer votre nouveau pilote automatique.
Astuce n° 7 : entourez-vous de copilotes
Vous pensez que vous êtes nulle ? Demandez à votre meilleure amie de vous faire remarquer à chaque fois que vous vous dévalorisez.
Vous manquez de confiance en vous ? Trouvez-vous ou constituez un groupe de soutien, comme le font les personnes qui veulent perdre du poids…
Vous avez certainement des collègues qui souffrent des mêmes symptômes que vous ! Sinon, recherchez sur internet.
Partagez vos expériences, vos progrès, vos découvertes et quand vous aurez une petite baisse de régime, elles seront là pour vous remonter le moral et inversement.
Vous pensez que vous ne pouvez pas obtenir une promotion parce que vous êtes une femme ? Faîtes appel à une femme mentor qui a gravi des échelons et qui saura vous donner des conseils judicieux en toute bienveillance.
Dans certaines entreprises, comme chez Carrefour, Axa France, SNCF, Allianz… le mentoring a été officialisé. Des cadres dirigeantes conseillent d’autres femmes afin de tordre le cou aux stéréotypes et à l’autocensure.
Grâce à cette opportunité, les femmes accompagnées ont pu prendre des postes à haute responsabilité, réduisant les inégalités hommes-femmes dans les entreprises concernées.
Être accompagnée d’une Mentor apporte une aide incontestable puisque le terrain inconnu va être défriché à deux avec l’aide d’une experte. Vous serez donc rassurée et pourrez avancer à la vitesse d’un TGV sur la voie de vos nouvelles croyances facilitantes.
Et pour ancrer définitivement votre nouveau départ, valorisez votre succès. Offrez-vous une nouvelle robe sexy, une bague avec des diamants, un sac Guess, une nouvelle coupe de cheveux, une séance de massage… L’inconscient aime les récompenses.
Voilà. Vous avez toutes les clés en main pour mettre à jour votre GPS. Il ne vous reste plus qu’à cliquer sur « démarrer ».
Et souvenez-vous :
Les seules limites que nous avons sont celles que nous nous imposons à nous-mêmes. Vous avez le pouvoir de changer dès aujourd’hui.
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Contenu très utile pour moi et ma famille. J’espère en lire davantage sur le sujet. Merci à vous et à très bientôt.
Merci pour vos encouragements. A bientôt !