Vous aimez faire de votre mieux ou être le meilleur dans tous les projets ? Vous avez des difficultés à prendre des décisions ou au contraire vous aimez décider au risque de paraître trop autoritaire ? Les émotions gouvernent votre vie et on vous demande de mieux les gérer ? Vous papillonnez d’un dossier à l’autre et on vous reproche votre manque de sérieux ? Vous êtes un expert incontestable dans votre domaine ? Vous adorez rendre service à vos collègues au dépend de votre travail ? Vous ne supportez pas de travailler dans une ambiance qui n’est pas harmonieuse ? Et si derrière ces comportements et façon d’être se cachait une blessure extrêmement profonde qui vous fait surréagir lorsqu’elle se rouvre ?
1. L’interview
Un séminaire d’entreprise a lieu à Marrakech. Sur place, une équipe de communication interviewe neuf participantes et à tour de rôle, leur demande de s’exprimer face caméra, sur ce qu’elles retiennent de ce séminaire. A la fin du congrès, un petit film compilant leurs interventions est projeté à l’assistance. Écoutons Dorothée, Amélie, Héloïse, Bénédicte, Edith, Gaëlle, Cloé, Fanny, et Ingrid.
Dorothée : C’était trois jours très émouvants et cela a apporté du sens à ce que nous faisons dans notre quotidien. La Directrice des Ressources Humaines m’a beaucoup touchée. Elle n’a pas eu un parcours facile, mais cela montre que les femmes peuvent aussi y arriver avec leur singularité et leur sensibilité. C’est vraiment une très belle histoire. Sinon, j’ai aimé les différents ateliers où j’ai pu être moi-même, authentique. Mon atelier préféré, est celui de peinture, où j’ai vraiment pu exprimer mes sentiments, mon originalité, être moi-même.
Amélie : Les conférences étaient très intéressantes. J’ai appris beaucoup de choses. J’ai beaucoup aimé les ateliers de développement personnel, pour avoir une meilleure compréhension de soi, pouvoir continuer à m’améliorer, c’est important.
Fanny : Au début, quand je suis arrivée, j’étais un peu méfiante, parce que je me demandais ce qu’on attendait de nous. J’avais peur que ce séminaire soit une grande messe où on nous prêche la bonne parole et où on essaie de nous manipuler. Là après ces trois jours, je suis un peu rassurée, même si j’ai encore des doutes sur l’intention de ce séminaire.
Héloïse : J’ai aimé l’intervention de la Directrice des ventes. Son parcours nous montre qu’il faut savoir se battre dans la vie, et qu’il ne faut jamais baisser les bras. A force d’en vouloir, on réussi à s’imposer et à gagner. Vive les femmes ! Soyons fortes !!!
Bénédicte : Je suis très contente d’être là. J’ai rencontré plein de personnes, nous avons tissé des liens d’amitié. Je suis sûre que nous continuerons à nous voir après ce séminaire.
Edith : J’ai observé avec une attention infinie les différentes interventions de nos managers. Je comprends mieux les stratégies de l’entreprise. Et j’ai beaucoup apprécié les moments de méditation qui étaient proposés le matin avant de commencer la journée. Cela m’a permis de faire le plein d’énergie et de me centrer.
Cloé : J’ai participé à différents ateliers de connaissance de soi. Cela m’a donné des clés pour être encore plus efficace ! Et pendant les diners, j’ai pu rencontrer plusieurs Directeurs que je n’ai pas l’occasion de croiser habituellement et discuter avec eux. Cela m’a permis de faire part des projets sur lesquels je travaille actuellement et des résultats que j’ai déjà obtenus. L’entreprise a des objectifs extrêmement importants à atteindre et doit être la meilleure face à la concurrence. Je suis très motivée pour atteindre les objectifs donnés par la Direction et donner le meilleur de moi-même !
Ingrid : C’était bien d’être toutes ensembles dans un endroit aussi paisible, loin de la foule parisienne. Je me sens apaisée. Etre à proximité du désert, cette reconnexion avec la nature, cela m’a fait beaucoup de bien.
Gaëlle : J’ai adoré ces 3 jours loin du train-train quotidien ! C’était une vraie bulle d’oxygène. Les conférences étaient topissimes ! Les ateliers, c’était génial. J’ai adoré celui sur la gestion du stress, c’était très drôle. On bougeait, on rigolait. Et lors de la soirée disco, je me suis éclatée sur la piste ! Vraiment, c’était super. Que du plaisir. J’ai hâte de recommencer l’année prochaine !!!
Vous vous êtes reconnue dans l’un ou plusieurs de ces témoignages ? Que disent-ils de nous ?
2. La personnalité
Comme vous pouvez le constater à la lecture de ces déclarations spontanées, pour un même séminaire, Dorothée, Amélie, Héloïse, Bénédicte, Edith, Gaëlle, Cloé, Fanny, et Ingrid et n’ont absolument pas retenu la même chose de cet événement extraordinaire, et leurs attentes, leur ressenti, leur avis, varie du tout au tout.
Comment est-ce possible ? Cela dépend tout simplement de la personnalité de chacune d’elle.
Comment s’est construite la personnalité ? Elle s’est construite sur une blessure qu’en développement personnel on appelle la blessure d’enfance.
La douleur que j’ai ressentie à ce moment-là a été telle, que pour rien au monde je ne souhaite la revivre. Cette peur viscérale m’a poussée à mettre en place des stratégies d’évitement.
Au fil du temps, j’ai amélioré mes stratégies et ma façon d’être. J’ai aiguisé mes sens afin de repérer immédiatement ce que je redoute le plus et déclencher le plan d’alerte maximale à la première alerte. J’ai même développé un sixième sens pour m’aider à vivre plus sereinement et je suis devenue une experte dans certains domaines.
Aujourd’hui, ce qui ce qui se remarque le plus, sont mes points forts, les domaines dans lesquels j’excelle. Ils varient selon le type de personnalité auquel j’appartiens :
Lorsque ces besoins sont comblés j’ai l’impression de me réaliser et que mes besoins fondamentaux (pour moi) sont comblés.
Ce n’est pourtant qu’une douce illusion. Repensez à toutes les fois où vous vous êtes retrouvée dans une situation franchement épouvantable et où vous avez été touchée au plus profond de vous-même. Que s’est-il passé ?
3. Les 9 évitements
Selon une grille de lecture très ancienne qui s’appelle l’ennéagramme (ennéa signifiant 9 en grec ; grammos signifiant point), il existe neuf blessures.
Lorsque votre blessure originelle qui s’est rouverte, il vous a fallu plusieurs jours, voire plusieurs mois pour vous en remettre… D’ailleurs encore aujourd’hui, rien que d’y penser, l’émotion remonte et vous n’avez pas envie de vous y épancher.
Quand tout va bien, je suis dans l’évitement permanent.
Mais en agissant de la sorte, je ne peux pas guérir cette plaie béante. Mon comportement et le « hasard » de la vie font que tôt ou tard, je vais de nouveau être confrontée à ma peur la plus forte. Et à force de la fuir, je l’amplifie un peu plus chaque jour. Elle devient monstrueuse, effrayante, paralysante, et m’empêche complètement d’être moi-même.
C’est comme si j’avais mis une compresse sur une blessure sans la désinfecter auparavant et qu’ensuite je n’enlève jamais plus ce pansement pour aller voir si la plaie guérit.
4. Les 9 blessures fondamentales
Nous avons toutes des peurs en nous. Mais chacune d’entre nous a une peur plus effrayante que les autres. Elle est due à un traumatisme intervenu très tôt dans notre existence.
D’après un outil très ancien (l’ennéagramme), il existe 9 blessures d’enfance. Parmi ces neuf blessures, l’une d’elle, plus importante que les autres, est venue renforcer ma personnalité : la honte, le rejet, l’humiliation, l’abandon, l’intrusion, la trahison, l’enfermement, l’impuissance et la séparation.
Résumé
A chaque fois que malencontreusement je me retrouve face à cette douleur, je suis dans une réelle souffrance. Si je n’en suis pas consciente, elle va gouverner toute ma vie par des stratégies d’évitements, des comportements, des pensées et des émotions.
Dans les prochains mois, je vous donnerai une description de chacun des neuf types de personnalité de l’ennéagramme. En attendant, avez-vous trouvé ce qui anime Dorothée, Amélie, Héloïse, Bénédicte, Edith, Gaëlle, Cloé, Fanny, et Ingrid ? Pour connaître la réponse, cliquez ici.
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