Comment s’adapter à un changement non désiré en entreprise

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Jeune femme qui vient d'être licenciée, assise sur les marches d'un escalier avecun carton  contenant ses affaires près d'elle. Elle réfléchit
Source : GettyImages

C’est officiel, le changement est là. Vous n’avez rien demandé, et pourtant, il frappe à votre porte. Que ce soit un déménagement imposé par votre entreprise, une transition vers le flex office ou l’open space qui vous perturbe, ou encore ce nouveau manager avec qui vous devez composer… rien ne semble aller dans le sens que vous aviez espéré.

Rien que l’idée de ce changement vous irrite. Vous vous dites que ce n’est pas le bon moment, que tout allait bien jusqu’ici, que ce changement est du grand n’importe quoi, alors pourquoi changer ? Vous n’avez absolument pas envie de gérer ça.

Mais, malgré tout, le changement s’impose : des cartons à emballer, ce bureau partagé où il  devient impossible de se concentrer, ou ces nouvelles directives qui semblent compliquer encore plus votre travail. La frustration monte, et vous avez l’impression que ce que vous aviez construit s’effondre. Tout est bousculé, et cela ne fait que renforcer votre opposition.

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Alors, comment faire pour s’adapter à ces changements que vous n’avez pas choisis, sans perdre pied ?

C’est ce que nous allons voir ensemble dès à présent.

#1 – L’adaptation, une affaire de temps et d’émotions

S’adapter à un changement non désiré, c’est un peu comme essayer de s’habituer à des chaussures neuves : au début, ça serre, c’est inconfortable, et vous n’avez qu’une envie, c’est de remettre vos vieilles baskets.

Femme qui change de chaussures
Source : gettyimages

Mais avec le temps, vous finissez par vous y faire, les chaussures se détendent, et bientôt, elles deviennent aussi confortables que vos anciennes… voire mieux.

Eh bien, avec le changement, c’est pareil. Vous allez probablement passer par plusieurs phases émotionnelles – frustration, anxiété, voire même colère ou tristesse.

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Mais bonne nouvelle, tout cela est parfaitement normal ! Personne ne s’adapte instantanément à ce genre de bouleversement.

Par exemple, il y a quelques années, je travaillais dans une Direction basée près de Gare de Lyon, à seulement 20 minutes de chez moi en transport en commun. Puis un jour, on nous a annoncé un déménagement à La Défense… Résultat ? Temps de trajet doublé ! Mais, à ma grande surprise, cette implantation au pied des 4 Temps avait ses avantages : tous les commerces étaient accessibles en quelques minutes. Parfait pour optimiser ma pause-déjeuner ! Et finalement, le trajet de mon domicile à mon lieu de travail est direct. J’en profite pour faire de la méditation tous les matins.

Mais aujourd’hui, rebelote : nous allons de nouveau déménager, mais cette fois à Saint-Denis. Un véritable désert en termes de commerces et de restauration, sans parler d’un trajet plus long à cause d’une correspondance, alors que jusqu’ici, j’avais la chance d’avoir un trajet direct. Je réalise que La Défense, finalement, n’était pas si mal… Et je revis exactement les mêmes émotions que 12 ans auparavant. Ce qui, au fond, est tout à fait normal.

Vous avez peut-être déjà entendu parler de la courbe du changement…

Non ? Laissez-moi vous la décrire rapidement.

Elle ressemble à un toboggan émotionnel :

  • Tout commence par le choc de l’annonce, ce moment où la nouvelle tombe et où vous restez un instant figé, comme si votre cerveau avait besoin de quelques secondes pour enregistrer l’information.
  • Puis, vient le déni, cette phase où vous vous dites « Non, ce n’est pas possible, ce n’est qu’une phase, ça va s’arranger ».
  • Ensuite, la colère et la frustration Vous commencez à ressentir de la colère contre la situation, une personne ou le système : « Pourquoi ça arrive maintenant ? », « Je n’ai pas signé pour ça ! », « c’est injuste ! « … Et la frustration s’installe en réalisant que vous avez peu ou pas de contrôle sur ce qui se passe.
  • Après cette montée d’émotions, c’est la peur qui s’installe. Vous commencez à envisager toutes les conséquences possibles : « Comment vais-je gérer ça ? », « Et si ça ne marchait pas ? ».
  • On passe ensuite au marchandage (ou négociation), où vous tentez de trouver des compromis : « Si je fais comme ça, peut-être que ça ira mieux ».
  • Puis, la tristesse voire la dépression peut s’installer, une phase où vous vous sentez submergée par l’ampleur du changement.
  • Enfin, après tout ça, vous arrivez à l’acceptation, où vous commencez à intégrer ce nouveau contexte dans votre quotidien et à envisager l’avenir avec plus de sérénité.
  • Et finalement, vous passez à l’intégration, où le changement devient une nouvelle normalité, quelque chose avec lequel vous pouvez composer.

Courbe du changement

Alors oui, le changement, c’est un voyage mouvementé. Mais l’important, c’est de reconnaître ces émotions et de les laisser s’exprimer. Parce que si vous les ignorez, elles risquent de vous rattraper à toute vitesse, comme ces montagnes russes qui redescendent d’un coup, et là, bonjour le mal au cœur.  

Le secret, c’est d’accepter que ça prenne du temps. Oui, même si vous êtes du genre à vouloir tout maîtriser rapidement, l’adaptation, c’est un processus.

Et c’est seulement en traversant ces étapes que vous finirez par trouver votre nouvelle zone de confort.

Dans ce cas, pourquoi sommes-nous si réfractaires au changement ?

#2 – Changement : pourquoi tant de résistance ?

Il faut l’admettre, quand on nous parle de changement, notre premier réflexe, c’est souvent la résistance. Et on pourrait presque dire que c’est instinctif.

Femme qui détourne le sens d'une flèche
source : GettyImages

Imaginez : tout roule tranquillement, vous avez enfin trouvé votre rythme de croisière, et là, bam, vous découvrez que vous allez devoir apprendre à utiliser un nouveau logiciel, on vous annonce une restructuration, un déménagement de bureau, ou pire, un licenciement.

Rien que d’y penser, vous déprimez déjà, pas vrai ?

Eh bien, c’est normal. On est programmés pour préférer ce qui est familier, ce qui ne demande pas d’effort. Nos habitudes sont comme une vieille paire de pantoufles : confortables et sûres.

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Le changement, lui, c’est comme ces chaussures neuves qu’on doit “casser” avant de les apprécier. Ça serre, ça frotte, et au fond, on aimerait juste remettre nos vieux chaussons.

Et c’est là tout le problème : notre cerveau est câblé pour privilégier ce qui est familier, ce qu’on maîtrise déjà, ce qui est confortable.

Mais ce n’est pas tout. Le changement, c’est surtout l’inconnu. Et l’inconnu, ça fait peur. Peur de ne pas être à la hauteur, peur de ne pas comprendre, peur que tout devienne trop compliqué…

On anticipe déjà tous les désagréments : le temps que ça va prendre pour s’adapter, l’énergie qu’on va devoir y investir, toutes les choses qui peuvent mal tourner et tous les inconvénients que cela va engendrer !

On a l’impression que tout cela va nous épuiser avant même d’avoir commencé.

Certaines d’entre nous se disent même : « Mais à quoi bon ? Ça fonctionnait bien comme ça, pourquoi changer ? »

Et si, en plus, on a déjà vécu des changements qui se sont mal passés, l’expérience négative pèse lourd dans la balance.

C’est là que la frustration et la colère se manifestent. On résiste, parce que ce que l’on connaît nous paraît toujours plus rassurant que ce qu’on ne maîtrise pas encore.

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Mais alors, pourquoi certaines personnes acceptent-elles si facilement le changement ?

#3 – Changer sans peur : le secret des optimistes

Il y a ces gens qui semblent traverser le changement comme si c’était une brise légère, pendant que d’autres luttent contre une tempête. Pour eux, le changement, c’est presque un jeu.

Mais comment font-ils ?

Eh bien, ils ont une mentalité différente !

Ces personnes-là, elles voient le changement comme une opportunité, pas une menace.

Femme face à des portails de lumière
Source : gettyimages

Là où certaines s’inquiètent de tous les risques et des efforts à fournir, elles se concentrent sur ce qu’elles peuvent apprendre ou gagner.

Elles ne se laissent pas submerger par la peur de l’inconnu. Au contraire, elles se disent : « Tiens, qu’est-ce que je vais pouvoir faire de nouveau avec cette situation ? » Et leur confiance en leurs capacités de créativité et d’adaptation joue un rôle majeur. Elles se savent capables de s’ajuster, de trouver des solutions, et ça, ça change tout.

Mais ce n’est pas seulement une question de confiance. Ces personnes ont souvent une vision optimiste du changement. Elles sont capables de repérer la moindre petite opportunité dans ce qui semble, pour d’autres, un chaos total.

Plutôt que de se focaliser sur ce qui pourrait mal tourner, elles imaginent déjà tous les bénéfices qu’elles pourraient en tirer. Que ce soit l’occasion d’acquérir de nouvelles compétences, de se démarquer, de donner un coup de boost à leur carrière, de se réinventer ou simplement d’améliorer leur quotidien.  

Et ce n’est pas tout. Ces personnes ont souvent appris, avec l’expérience, que chaque changement apporte son lot de nouvelles opportunités.

Elles ont peut-être vécu des transformations positives dans le passé, ce qui leur permet de mieux accepter et même d’anticiper les prochains bouleversements. Car même dans la pire des situations, il y a toujours du positif à en tirer.

Par exemple, j’ai eu l’occasion de rencontrer plusieurs personnes ayant eu un cancer qui m’ont dit que c’était la meilleure chose qui leur soit arrivée, que sans cela, elles allaient dans le mur, que la vie leur avait fait un très beau cadeau…

Ou encore France Gall, après le décès de sa fille emportée à l’âge de 19 ans par mucoviscidose, qui disait lors d’une interview dans ELLE : « C’est extraordinaire de l’avoir connue pendant 19 ans. On me l’a reprise mais on me l’a quand même donnée pendant 19 ans ». C’est  très fort, n’est-ce pas ?

Ces personnes, elles savent que le changement est inévitable. Alors plutôt que de lutter, elles choisissent d’accepter, voire d’embrasser le processus, un peu comme on sauterait sur une vague pour la surfer et se laisser transporter plutôt que de se laisser emporter.

Pour elles, le changement, c’est un défi à relever et non un fardeau à porter.

Résultat : elles avancent, là où d’autres s’arrêtent et hésitent.

Mais pourquoi cette différence ? Pourquoi certaines personnes embrassent le changement tandis que d’autres le redoutent ?

Il y a une explication simple. Regardons de plus près ce qui se cache derrière cette dynamique…

#4 – Le changement, un cycle permanent

Le changement, c’est un peu comme les saisons : ça arrive, que vous le vouliez ou non. L’été laisse place à l’automne, les jours raccourcissent, les températures baissent, et avant que vous ne vous en rendiez compte, il faut ressortir les manteaux. Pas le choix.

cycle des saisons
Source : Pixabay

Mais ce que vous pouvez choisir, c’est comment vous allez y faire face. Vous pouvez râler contre le froid qui revient ou, au contraire, savourer l’idée de soirées cocooning avec un thé bien chaud à la main, en regardant danser les flammes d’un feu de cheminée.

Et ce n’est pas que les saisons : votre smartphone se met à jour régulièrement, votre restau préféré change de carte périodiquement, et même votre quartier évolue, avec de nouveaux visages et de nouvelles boutiques qui s’installent.

Même vous, sans toujours vous en rendre compte, changez constamment à mesure que le temps passe, que ce soit dans vos envies, vos habitudes ou vos perspectives, mais aussi dans votre apparence, vos traits ou vos mouvements.

Bref, le changement est partout. Pas seulement dans les grandes décisions de vie, mais dans les petites choses du quotidien. Si vous regardez bien, il est même présent dans la nature : le cycle de la lune, le lever et le coucher du soleil, ou encore les marées qui montent et descendent.

Alors, même si certaines transitions sont plus faciles à accepter que d’autres (oui, on préfère généralement l’arrivée du printemps au déménagement de l’entreprise), une chose est sûre : la seule constante dans la vie, c’est le changement.

Maintenant, comment allez-vous choisir de l’affronter… ou plutôt de l’accepter ?

#5 – Face au changement, c’est vous qui décidez !

La bonne nouvelle ?

Vous avez le pouvoir de choisir comment vous y réagissez. Vous pouvez rester campée sur vos positions, résister de toutes vos forces, ou bien décider de l’accueillir, de l’observer et de trouver comment en tirer parti.

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La clé, c’est d’adopter la bonne attitude face à ce qui est inévitable. Parce que si vous ne pouvez pas contrôler le changement, vous pouvez toujours contrôler votre manière d’y répondre.

Comment s’y prendre ?

Je vous propose 5 idées simples mais efficaces pour changer de regard sur le changement et l’accepter plus facilement.

  1. Prendre du recul

Parfois, en plein milieu d’un changement imposé, il est difficile de voir les choses clairement. Les émotions montent et on a l’impression que tout s’écroule autour de nous.

C’est là que prendre du recul devient indispensable. Vous savez, comme lorsque vous êtes en voiture dans un embouteillage : si vous pouviez vous élever au-dessus de la route, vous verriez les sorties, les détours possibles, les options qui s’offrent à vous. C’est pareil avec le changement.

Comment faire ?
Posez-vous des questions simples mais puissantes :

  • Pourquoi ce changement a-t-il lieu ?
  • Quels bénéfices l’entreprise en tire-t-elle ?
  • Quels seraient les inconvénients à ne pas effectuer ce changement ?
  • Et surtout, quelles sont mes options ?

L’idée ici est d’analyser la situation de façon objective. En prenant du recul, vous réalisez que ce n’est peut-être pas un mur infranchissable, mais plutôt un obstacle temporaire, avec des moyens de contournement. Et ça, c’est déjà beaucoup moins effrayant.

  1. Identifier ses propres comportements de résistance

Maintenant que vous avez pris du recul, il est temps de vous poser une question essentielle : comment réagissez-vous face à ce changement ? Parfois, nos comportements de résistance sont si ancrés qu’on ne les voit même plus. Et pourtant, ils peuvent nous freiner. Avez-vous tendance à vous braquer, à vous accrocher à vos habitudes comme si votre vie en dépendait ? Ou au contraire, à éviter le problème, à attendre que tout « se tasse » ?

Exercice : Prenez un moment pour observer vos réactions :

  • Est-ce que vous évitez le changement ? Préférez-vous ne pas en parler, espérant qu’il disparaîtra ?
  • Est-ce que vous vous mettez en colère ? Peut-être en discutant avec vos collègues ou en critiquant ouvertement la situation ?
  • Avez-vous des croyances limitantes ? Par exemple, vous pourriez penser : « Je ne suis pas faite pour ça », ou « Je ne vais jamais réussir à m’adapter », ou encore « c’est injuste ». Quelles situations passées vous ont déjà amenée à avoir ce genre de pensées ? Pensez à des moments où vous avez déjà fait face à un changement ou à une difficulté, et réfléchissez à la manière dont vous avez réussi à surmonter ces croyances pour avancer.

En identifiant ces résistances, vous prenez conscience de ce qui se joue en vous. Et une fois qu’on connaît ses mécanismes de défense, vous pouvez mieux les comprendre et trouver des moyens de les dépasser.

  1. Adopter une posture de curiosité plutôt que de jugement

Face à un changement, la première réaction est souvent de le juger : « C’est une mauvaise idée », « Pourquoi font-ils ça maintenant ? », « Ça ne marchera jamais », « Ce sera encore pire qu’avant »… Et si, au lieu de cela, vous décidiez d’adopter une posture de curiosité ?

petite fille qui avancele doigt  pour toucher  les cornes d'un escargot
source : gettyimages

Comment faire ?
Plutôt que de porter un jugement, posez-vous des questions ouvertes :

  • Qu’est-ce que je peux apprendre de cette situation ?
  • Quelles compétences pourrais-je développer grâce à ce changement ?
  • Quels aspects de ce changement pourrais-je trouver intéressants ou utiles à long terme ?

Par exemple, si votre entreprise introduit un nouveau logiciel que vous ne connaissez pas, au lieu de penser « Encore quelque chose que je ne vais pas comprendre », demandez-vous : « Comment je peux apprendre facilement à l’utiliser ? », « Quelles compétences vais-je acquérir en apprenant à l’eploiter ? ». Cette attitude d’exploration transforme l’angoisse en curiosité, et vous permet d’envisager le changement avec un état d’esprit bien plus ouvert.

  1. Lister les bénéfices cachés

Le changement peut sembler difficile à accepter, mais il cache souvent des bénéfices que nous ne voyons pas tout de suite. C’est un peu comme un verre à moitié rempli : vous pouvez choisir de voir ce qu’il manque ou ce qu’il contient déjà. Prenez un moment pour les identifier.

Billets  de 20 euros caché dans un vieux livre
source : gettyimages

Exercice : Prenez une feuille de papier et faites la liste de 5 bénéfices possibles, même minimes, qui pourraient découler du changement. Cela peut être n’importe quoi :

  • Nouvelle opportunité de collaboration avec des collègues que vous ne côtoyez pas habituellement.
  • Développement de compétences sur de nouveaux outils ou méthodes de travail.
  • Amélioration de l’efficacité au travail à long terme.
  • Nouvelles perspectives professionnelles (évoluer vers un poste plus responsabilisant).
  • Opportunité de renouveau personnel : voir comment vous, en tant que personne, pouvez grandir, évoluer grâce à ce changement.
  • Changer son état d’esprit
    Face à un changement non désiré, il est essentiel de réaliser que ce ne sont pas seulement les circonstances qui doivent évoluer, mais aussi votre façon de les percevoir. Comme l’a exprimé France Gall après la perte de sa fille, il s’agit de transformer une situation douloureuse en une occasion de gratitude : « C’est extraordinaire de l’avoir connue pendant 19 ans ».
    En changeant vos pensées, vous changez votre réalité. Posez-vous cette question : « Comment puis-je voir ce changement sous un autre angle » ? Adopter cette nouvelle perspective vous aidera à trouver des aspects positifs même dans les défis les plus difficiles. 

Même si les bénéfices sont subtils, les identifier vous permet de voir le changement sous un angle différent, moins menaçant et plus positif.

  1. Se concentrer sur l’impact à long terme

Bien souvent, nous résistons au changement parce que nous sommes focalisées sur les désagréments immédiats. C’est humain : le changement perturbe notre quotidien et crée de l’inconfort. Mais avez-vous déjà remarqué que, avec le temps, certaines de ces transitions s’avèrent finalement bénéfiques ? Ce qui semble être un désastre aujourd’hui pourrait être une opportunité dans cinq ans.

Exercice : Imaginez-vous dans cinq ans. Écrivez un scénario positif dans lequel ce changement a fini par améliorer votre situation :

  • Qu’avez-vous entrepris ?
  • Comment cela a-t-il renforcé vos compétences ?
  • Quelles nouvelles opportunités en ont découlé ?
  • Quelles nouvelles relations avez-vous pu développer ?
  • Comment ce changement a-t-il contribué à un meilleur équilibre vie pro/vie perso ou à une carrière plus enrichissante ?

En vous concentrant sur le long terme, vous relativisez les difficultés du présent. Vous transformez ainsi un bouleversement immédiat en une opportunité future. C’est une manière efficace de réduire l’anxiété liée aux conséquences immédiates et de voir plus loin que le bout de votre nez !

Conclusion

Le changement, on ne le choisit pas toujours. Il arrive parfois sans prévenir, il s’impose, il nous secoue. Mais à présent, vous avez toutes les cartes en main : vous pouvez continuer à lui résister, à rester campée sur vos positions… ou alors, vous pouvez décider de le regarder autrement. Prendre du recul, identifier vos blocages, explorer les opportunités cachées, et surtout, vous projeter dans un avenir plus grand.

Ce n’est pas toujours facile, je vous l’accorde. Mais souvenez-vous d’une chose : c’est votre regard sur le changement qui fait toute la différence. Ce qui paraît difficile aujourd’hui peut devenir une vraie chance demain, si vous choisissez d’adopter la bonne attitude. Alors, à vous de jouer ! À vous de transformer ces bouleversements en tremplins vers quelque chose de plus grand. Parce qu’au final, c’est vous qui décidez!

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Avez-vous déjà vécu un changement non désiré qui vous a poussé à sortir de votre zone de confort ? Ou peut-être avez-vous découvert des opportunités cachées en vous adaptant à une nouvelle situation ? A moins que comme FranceGall, vous ayez choisi d’avoir des pensées positives pour continuer à avancer ?

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Commentaires 4

  • Bravo pour cet article qui regorge de bons conseils
    J’avais déjà entendu parler de la courbe du changement et de ses différentes phases, mais en la revoyant, je peux confirmer que c’est vraiment ce que j’ai ressenti quand je me suis lancé dans le blogging, alors que j’avais un poste très confortable en CDI depuis 15 ans en tant qu’admin système. J’ai traversé toutes ces phases, mais maintenant je suis vraiment lancé et je ne regrette rien
    Je note ton exercice avec les 5 bénéfices à faire quand je serai face à une situation de changement, et comme ça bouge pas mal de mon côté, je vais en avoir besoin

  • Vraiment très bon article ! Le changement doit arriver de soi et pour ça, il faut être prêt. Et parfois, ça prend toute une vie. Alors je crois que la meilleure manière de changer rapidement c’est de s’imaginer dans 10 ans si on a toujours pas fait ce changement. C’est assez fort comme image, moi ça m’aide beaucoup.

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