La clé du succès : demander de l’aide sans complexe

Vous travaillez sur un projet important et vous êtes bloquée par des difficultés techniques mais n’osez pas demander de l’aide à votre collègue alors qu’il est hyper compétent dans ce domaine ? Vous êtes submergée de travail et avez du mal à tout gérer mais vous ne voulez pas déranger vos collègues par peur qu’ils vous jugent ou s’imaginent que vous n’êtes pas capable de gérer votre charge de travail ? Vous ne maîtrisez pas encore toutes les ficelles de votre nouveau poste et vous êtes terrifiée à l’idée de poser des questions pour ne pas passer pour une incompétente ? Comment demander de l’aide sans mettre en danger sa réputation professionnelle et sans se rabaisser ?

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Voyons 5 conseils simplissimes pour vous aider à dépasser facilement ces difficultés sans perdre confiance en vous et sans avoir l’impression de déranger.

Vous êtes prêtes ? Commençons par le commencement…

CléPoser le bon diagnostic

Femme médecin qui osculte une patiente
Source : gettyimages

La première chose à faire est de se poser, d’examiner la situation sous tous les angles, exactement comme un médecin qui cherche à poser un diagnostic précis.

Que se passe-t-il exactement ? Pourquoi avez-vous besoin d’aide ?

Est-ce dû à un manque de compétences ? Par exemple vous devez utiliser un logiciel que vous ne connaissez pas ?

Est-ce à cause d’un manque de connaissance ? Par exemple, on vous demande de remplacer votre collègue malade au pied levé… sauf que vous ne savez pas où elle en est dans son projet ? Ou bien, vous venez de prendre un nouveau poste et vous n’avez pas encore la culture de l’entreprise ?

Est-ce la peur qui vous paralyse ? Par exemple, vous êtes terrifiée par votre prochain rendez-vous car les enjeux sont déterminants pour votre projet ou votre entreprise ?

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Est-ce dû à au fait que vous êtes submergée par votre charge de travail ? Soit parce que votre situation familiale a changé et que vous êtes moins disponible, soit parce que vous avez de  nouveaux projets ou de nouvelles missions qui sont certes hyper intéressantes et en même temps chronophages ?

Quels sont les symptômes ?

Poser clairement ce qui vous tracasse est un premier pas vers la solution… surtout s’il s’agit d’un problème émotionnel ! Car plus l’objet de sa peur reste flou, plus l’anxiété grandit.

Une fois le diagnostic posé, traitez le mal ! De quelle façon ? En fonction des symptômes identifiés… Voyons le 1er

CléTrouver le spécialiste

Maintenant que vous avez parfaitement conscience de ce qui vous freine, la question fondamentale est : à qui allez-vous exprimer votre demande ? A qui allez-vous demander de l’aide ? Est-ce un.e collègue ? Un collaborateur/une collaboratrice ? Votre manager ?

Femme dans son bureau
Source : gettyimages

Lorsque vous cherchez à obtenir de l’aide, il est essentiel de choisir la bonne personne à qui vous adresser.

La personne que vous choisissez doit être en mesure de vous aider efficacement et de manière appropriée.

Vous devez donc chercher la personne qui possède l’expertise ou les connaissances nécessaires pour comprendre votre situation et vous fournir les conseils dont vous avez besoin. Ou parfois, celle qui a les pouvoirs de décisions pour vous attribuer des moyens supplémentaires : formation, personnel, matériel…

Il est également important de prendre en compte les personnalités et les relations que vous avez avec les personnes bienveillantes.

Il est souvent préférable de choisir quelqu’un avec qui vous avez une relation de confiance ou une connexion professionnelle afin de faciliter une communication ouverte et honnête.

En gardant à l’esprit ces facteurs clés, vous serez mieux équipée pour choisir la personne la plus adéquate qui vous aidera à résoudre votre problème ou à atteindre vos objectifs.

Vous avez trouvé le spécialiste. Que faire ensuite ?

CléRédiger l’ordonnance

Médecin qui tend une ordonnance au patient
Source : istockphoto

Maintenant que vous avez parfaitement conscience de ce qui vous freine et que vous avez identifié l’interlocuteur le plus à même de vous apporter l’aide dont vous avez besoin, vous allez devoir lui exprimer votre demande…

En fonction de votre personnalité ou de la personnalité de votre « spécialiste », vous pouvez sentir poindre une légère appréhension voire baisser complètement les bras face à la vague émotionnelle qui vous submerge rien qu’à l’idée de lui exposer votre requête.

Le secret pour faire retomber l’anxiété est de suivre la recommandation très avisée de

Winston Churchill : Un discours improvisé a été réécrit trois fois

Car bien évidemment, si vous manquez de confiance en vous ou si vous avez peur de votre N+1, il ne s’agit pas d’y aller en touriste !

Votre demande, vous allez la rédiger de façon qu’elle soit claire, précise, logique et pertinente !

Selon les enjeux, vous allez peut-être devoir convaincre ! Mieux vaut donc venir avec les arguments chocs et anticiper les objections possibles pour ne pas être déstabilisée.

Une fois votre argumentaire rédigé, entrainez-vous à l’oral ! C’est fondamental !!! On ne parle pas comme on écrit. Vous allez-donc adapter votre texte, bafouiller, chercher vos mots. Mais ce n’est pas grave.

Si vous voulez aller encore plus loin, entrainez-vous avec une personne de confiance ou debout devant votre miroir. Et soyons fou… faites les 2 !!!

Mais peut-être qu’une petite voix s’élève en vous et vous crie « tu ne vas pas y arriver », « je ne suis pas capable », ou toute autre pensée négative qui génère en vous toute une panoplie d’émotions…

Si tel est le cas, passez au point suivant de toute urgence…

Clé Suivre la prescription anti-négativité

Blue Colored Weekly Pill Box on Blue Background.
Source : gettyimages

C’est bien connu, les pensées pessimistes ont un impact négatif sur notre niveau d’énergie et notre bien-être émotionnel.

Alors comment ne pas se laisser assaillir ni se laisser démoraliser par les idées défaitistes ?

Tout d’abord, en prenant conscience de ces pensées négatives. Quelles sont-elles ? Notez-les.

Une fois identifiées, remplacez chacune d’elle par une pensée plus positive et constructive.

Par exemple :

Croyance limitante

Pensée facilitante

Je ne suis pas capable

J’ai réussi à surmonter des défis que je pensais insurmontables dans le passé

Je ne suis pas faite pour ce travail

Je suis prête à apprendre de nouvelles compétences pour m’améliorer dans ce travail

Je ne suis pas assez compétente

J’ai des talents uniques qui me distinguent des autres

Je ne suis pas à la hauteur des attentes

Je suis déterminée à me dépasser et à prouver ma valeur

Je suis trop vieille

L’expérience que j’ai acquise au fil du temps est une véritable force

Je n’ai pas de valeur

Il y a au moins une personne pour qui je compte

Ca ne va jamais marcher

Pour savoir si ça marche, je vais essayer

Je vais le déranger

Certaines personnes prennent du plaisir à partager leurs connaissances ou aider les autres

Comme vous pouvez le constater, la pensée de substitution n’est pas forcément le contraire de la pensée négative.

A vous de trouver la bonne formulation en laquelle vous croyez !!!

Vous pouvez également essayer de parler de vos doutes à un ami ou une personne de confiance pour obtenir un soutien et une perspective extérieure.

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Votre mindset est à son meilleur niveau ? Vous êtes fin prête ? Alors go !!! Dernière action…

CléFixer un rendez-vous

Agenda
Sources : gettyimages

Il est temps de prendre rendez-vous ou d’aller rencontrer la personne qui va vous donner le coup de pouce dont vous rêvez !

Lors de l’échange, il est important d’être claire et directe sur votre demande d’aide.

N’hésitez pas à exprimer de la compassion. Par exemple : je sais que tu as beaucoup de travail en ce moment mais j’ai tel problème. Est-ce que tu pourrais… formulez votre demande.

Je me souviens du jour où j’ai dû aller demander du matériel roulant à un collègue d’un autre service… alors que mon chef de l’époque prenait un malin plaisir à rabaisser toute l’équipe et s’amusait à provoquer des polémiques pour le plaisir. Imaginez le niveau de stress dans lequel j’étais. Mais bon. Pas le choix.

Donc j’y suis allée… sur la pointe des pieds et en retenant mon souffle. J’ai commencé par dire bonjour à toute l’équipe. Puis je suis allée voir mon collègue et j’ai commencé de la façon suivante : Je sais que vous êtes comme nous, vous manquez de matériel, mais sur tel train, il me manque une voiture (oui, pour les trains de voyageurs, on parle de voiture, pas de wagon). Est-ce que tu peux m’aider…

Et ça a marché !!!

Si la personne n’est pas disponible au moment où vous allez la voir, elle vous le dira et vous  proposera un jour où elle a du temps.

Écoutez attentivement ses conseils et ses solutions et n’hésitez pas à poser des questions pour clarifier les points qui vous semblent flous.

Soyez également ouverte à des idées et des solutions différentes de celles que vous aviez envisagées !

Par exemple :

  • Je suis en charge de la planification du projet, mais je suis bloquée sur certains aspects.
  • A ta place, je diviserai le projet en étapes plus petites pour le gérer plus facilement

Ou

  • Je dois rédiger un rapport pour le comité de direction, mais je ne sais pas par où commencer.
  • Tu pourrais demander l’avis des autres membres de l’équipe ou de ton supérieur hiérarchique pour obtenir des idées et des suggestions

Et si vous appréhendez toujours d’aller demander de l’aide, sachez que des études ont montré que lorsque vous sollicitez les service de quelqu’un, cela a des effets bénéfiques pour lui,  notamment en renforçant son estime de soi et en lui donnant un sentiment de compétence et d’utilité, en procurant un sentiment de fierté et d’accomplissement … Dans une société où 26% des salariés français déclarent ne pas trouver de sens à leur travail (source : étude réalisée par le cabinet Deloitte en 2020), dites-vous que vous rendez également service à la personne que vous faites appel.

En demandant de l’aide, vous montrez aux autres que vous leur faites confiance et que vous appréciez leur expertise et leur contribution. Cela va renforcer les liens interpersonnels en créant un sentiment de soutien mutuel et en favorisant une communication ouverte et honnête.

Cependant, il est important de noter que la demande d’aide doit être équilibrée et respectueuse des limites de chacun afin de ne pas causer de stress ou de frustration inutiles.

Pour conclure :

Demander de l’aide peut être difficile en milieu professionnel, mais c’est souvent la meilleure façon de surmonter les obstacles et d’atteindre vos objectifs. En suivant cette prescription, vous pourrez obtenir facilement l’aide dont vous avez besoin tout en préservant votre réputation professionnelle.

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Avez-vous déjà dû demander de l’aide ? Comment avez-vous réussi à surmonter cette étape ? Au contraire, vous êtes toujours paralysée par la peur de demander ? Partagez toutes vos astuces et expériences avec nous en laissant un commentaire ci-dessous. 

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