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Vous jonglez entre les échéances serrées, les réunions interminables et les exigences constantes ? Vous doutez souvent et vous demandez : Comment vais-je tout gérer ? Vais-je être à la hauteur des attentes ? Quand pourrai-je enfin souffler un peu ?
Le stress au travail peut sembler accablant, mais c’est là que le lâcher-prise entre en jeu. Prendre conscience de son importance et apprendre à libérer votre esprit va vous permettre de retrouver votre équilibre, de réduire le stress et de favoriser votre bien-être global.
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La théorie, c’est bien joli, mais comment faire et d’abord, qu’est-ce que ce fameux lâcher-prise dont tout le monde parle tant ?
# Le concept du lâcher-prise
Il existe souvent une fausse croyance selon laquelle lâcher prise signifie abandonner ou se résigner. S’il y a effectivement du renoncement dans le lâcher-prise, la résignation n’est pas présente dans cette philosophie de vie qui a le pouvoir d’apaiser notre quotidien.
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Mais quelle est donc la définition du lâcher prise ?
Selon Monsieur Larousse, le lâcher prise est le « moyen de libération psychologique consistant à se détacher du désir de maîtrise« .
Autrement dit, il s’agit d’accepter ce qui est présent.
Renoncer à agir et rester passive vous est insupportable ? C’est parfait !
Plus facile à dire qu’à faire ? Pas forcément…
Vous allez me dire que je suis en train de vous dire tout et son contraire, voire que je vous raconte n’importe quoi ?
Alors réfléchissons ensemble deux minutes et regardez ce qui suit.
#L’acceptation
Imaginez…
Votre train est en retard ou vous êtes prise dans les bouchons. Est-ce que vous avez une baguette magique pour que votre train arrive à quai dans le quart de seconde qui suit ou pour vous téléporter à l’extérieur des bouchons ? Évidemment non.
Le disque dur de votre ordinateur rend l’âme au moment où vous appuyez sur le bouton « démarrer » en arrivant le matin. Etes-vous suffisamment spécialiste pour le démonter, changer la pièce défectueuse et le remettre en marche en un claquement de doigt ?… Désolée, n’est pas Joséphine Delamarre qui veut.
L’un de vos proches vient de décéder. Est-ce que vous possédez le super-pouvoir d’un Dieu pour le ressusciter ? Malheureusement, non.
Dans ces conditions, à quoi bon se plaindre, soupirer d’exaspération, pester, râler, tempêter, s’énerver ou encore s’emporter alors que rien ne pourra changer la situation ?
Essayer de changer ce qui de fait ne peut être changé c’est s’épuiser inutilement.
Vous l’avez compris, mieux vaut garder son énergie pour réaliser des activités qui en valent la peine et effectuer des efforts qui auront des impacts significatifs !!!
Maintenant, il ne s’agit non plus pas d’accepter tout et n’importe quoi … C’est ce qui nous amène à une seconde notion qui, j’en suis certaine, va vous plaire énormément…
#Le choix
Vous avez parfaitement compris et intégré que certaines choses ne peuvent pas être changées… et aussi que par conséquent, dans d’autres situations, vous avez l’immense pouvoir d’agir pour changer absolument tout ce qui vous dérange !
C’est là que tout devient extrêmement intéressant !
A partir de ce moment-là, vous avez le choix d’agir… ou pas !
Effectivement, dès l’instant où vous conscientisez que vous avez du pouvoir sur une situation ou un évènement, vous pouvez vous poser la question : est-ce que j’ai envie de changer quelque chose à ce qui se présente ?
Par exemple : votre N+1 vous demande d’aller séance tenante à une réunion à laquelle vous n’avez pas du tout envie de vous rendre.
Pouvez-vous changer la situation ? Oui !
La question qui se pose est : ai-je envie d’accepter ou de refuser ?
Vous pouvez accepter d’y aller, que ce soit parce que vous y voyez un intérêt, que cela vous fait plaisir ou que vous n’osez pas vous opposer à votre supérieur hiérarchique.
Quelle que soit la raison, à partir du moment où vous choisissez de ne pas agir, vous êtes de nouveau dans l’acceptation.
Si tel n’est pas le cas, il vous reste la troisième option, libératrice de l’énergie qui en temps ordinaire vous aurait amenée à être dans l’agacement, la colère, la dévalorisation, la rumination ou toute autre émotion avec une énergie négative.
Vous avez deviné ? Voyons voir…
#L’action
Eh, oui ! Il s’agit du passage à l’action !
Quand une situation ne vous convient vraiment pas, vous avez le pouvoir de refuser ou d’agir pour changer quelque chose.
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Par exemple, dans la situation précédente, vous allez argumenter en expliquant à votre supérieur hiérarchique que vous avez d’autres sujets brûlants sur le feu et qu’il vaut mieux envoyer votre collègue de bureau qui a une charge de travail plus cool aujourd’hui. Oui, c’est toujours mieux de proposer une alternative à votre chef qui risquerait de se trouver dans une situation embarrassante.
Imaginez…
Votre collègue vous dit sèchement : « Ça fait une heure que j’essaie de te joindre sur ton portable et par Teams et tu ne me réponds pas ! C’est inadmissible ! J’ai besoin d’avoir des informations auxquelles toi seule a accès ! Ce n’est pas professionnel de ta part !!! » …
Dans cet exemple, c’est indéniable, vous pouvez intervenir et changer la situation. Et je suis sûre qu’instinctivement, vous mourrez d’envie d’envoyer promener cette personne et de répondre sur le champ à ses accusations blessantes. Cependant…
Avant de l’envoyer valser… prenez une lente et profonde inspiration.
Question réflexe : est-ce que je peux changer cette personne ? Non. Donc relaxe !
Question réflexion : est-ce que je peux changer quelque chose à cette situation ? Oui, sans aucun doute !
Cette personne me manque clairement de respect. Étant donné l’intensité de la colère que ses remarques blessantes ont déclenchée, pour ne pas passer pour un paillasson, il est de mon plus grand intérêt de lui faire un feed-back sans attendre afin de lui expliquer… courtoisement, que ses propos sont vraiment déplacés et que j’attends qu’il/elle me parle d’adulte à adulte.
Bien évidemment, la solution la plus adaptée va consister à ne pas entrer dans son jeu.
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Pour ce faire, vous pouvez utiliser la CNV (Communication Non Violente), une techniques très efficace pour ne pas faire monter la mayonnaise et sortir par le haut d’un situation conflictuelle.
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Pour conclure :
Lâcher prise c’est accepter de relâcher votre emprise sur les choses que vous ne pouvez pas contrôler. C’est libérer votre esprit des pensées négatives qui vous pèsent. C’est abandonner le besoin incessant de tout planifier et de tout maîtriser. C’est se permettre de lâcher prise sur le passé et de se tourner vers l’instant présent. C’est reconnaître que vous ne pouvez pas tout faire parfaitement et que vous avez le droit de vous accorder du repos. C’est vous offrir la possibilité de respirer profondément et de vous recentrer sur l’essentiel.
En pratiquant le lâcher prise, vous vous donnez la liberté d’être plus légère, plus détendue et plus ouverte aux opportunités qui se présentent à vous.
Je vous laisse méditer sur cette superbe citation :
O dieux, donnez-moi la sérénité d’accepter ce que je ne puis changer, le courage de changer ce que je puis et la sagesse d’en connaître la différence – Reinhold Niebuhr
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Cet article vous a aidé à comprendre en quoi consiste le lâcher-prise ? Vous avez encore des difficultés à accepter les changements de dernière minute et ne pouvez pas vous empêcher de pester à la moindre occasion ? Vous êtes une inconditionnelle de Christine Lewicki et avez définitivement arrêté de râler ? Vos expériences compte pour nous ! Laissez un commentaire ci-dessous et partagez-nous vos découvertes, vos difficultés, vos interrogations, vos astuces !
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