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Le regard des autres peut constituer une véritable entrave à votre bien-être et à la réalisation de vos aspirations les plus profondes. Nous sommes tous plus ou moins concernés par la crainte d’être jugé. A haute dose, cette peur porte même un nom : la blemmophobie.
La prise de parole en public, la participation à des activités de groupe, la possibilité d’exprimer son point de vue ou de poser une simple question d’éclaircissement deviennent alors insurmontables.
Lorsque nous redoutons le regard des autres de manière permanente, quand cela devient pesant au point de ne plus oser agir tel que nous le concevons, il y a un problème.
Comment mettre en pratique les 4 accords Toltèques dans notre vie quotidienne pour s’affranchir du regard des autres ? Je vais vous le révéler dans un instant, mais auparavant, pour celles qui ne connaissent pas…
Qu’est-ce que « Les 4 accords Toltèques » ?
« Les Quatre Accords Toltèques » est un livre de développement personnel, publié pour la première fois en 1997 sous le titre anglais « The Four Agreements » par l’écrivain mexicain Miguel Ruiz. C’est une œuvre influente dans le domaine du développement personnel.
L’auteur puise dans l’héritage toltèque dont il est issu, pour proposer des principes de vie destinés à libérer l’individu des croyances limitantes qui entravent le bonheur et génèrent de la souffrance.
Le livre présente quatre principes fondamentaux qui servent de guide pour transformer la vie quotidienne en une expérience plus libre et épanouissante.
Les ‘4 accords Toltèques’ proposent des principes très judicieux qui aident à se libérer des jugements et des regards extérieurs, souvent sources de paralysie.
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Ayant éclairci les origines, voyons sans attendre le 1er de ces 4 accords.
#1 – Que votre parole soit impeccable
Porter soi-même des jugements sur les autres donne à nos interlocuteurs la permission implicite d’en faire autant par rapport à nous.
Prendre conscience que notre façon de parler à un impact sur nos relations et amène nos interlocuteurs à avoir des réactions est donc fondamentale.
Cela ne fait pas vraiment partie de la culture française mais je vous assure que de faire des éloges à vos principaux interlocuteurs leur donneront des ailes, surtout si ce sont vos collaborateurs.
Cela n’empêche pas de faire vos remarques si un comportement vous dérange ou si le travail fourni n’est pas à la hauteur de vos attentes. Mais il y a une nette différence entre faire une remarque de temps en temps et être toujours critique envers les autres….
Une excellente nouvelle : ça marche aussi avec vos enfants ! essayez de complimenter votre fils ou votre fille quelle que soit la note qu’il ou elle ait obtenu à son dernier contrôle. Je sais, c’est compliqué de lui dire « je suis super contente que tu aies eu 5/20 à ton dernier devoir de maths »…
Mais il/elle aurait pu avoir 0 ! 😊
Donc consultez sa copie et efforcez vous de mettre l’accent sur ce que votre chérubin a acquis. Ensuite demandez-lui ce qu’il pourrait faire d’ici la prochaine fois pour augmenter ses chances d’avoir la moyenne. Comme il aura lui-même fait des propositions, il se sentira capable de les mettre en œuvre. N’hésitez pas à lui dire que s’il a besoin, vous serez présente pour lui. Cette façon de faire lui montre que vous lui faites confiance et le laissez autonome sans pour autant l’abandonner.
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A présent, voyons le second accord.
#2 – Quoiqu’il arrive, n’en faites pas une affaire personnelle
Si quelqu’un vous agresse verbalement, ne le prenez pas pour vous. De nombreux métiers amènent les clients à s’en prendre à ce que vous symbolisez.
Par exemple, un policier représente l’entrave à la liberté, un instituteur peut rappeler à un parent des expériences traumatisantes de son enfance, un contrôleur SNCF incarne l’ordre, etc.
Lors d’une formation, une participante nous racontait qu’elle avait garé sa voiture sur la place de parking de son voisin, juste le temps de faire l’aller-retour jusque chez elle pour chercher un document qu’elle avait oublié.
A son retour, le voisin l’attendait de pied ferme et s’est mis à l’injurier au point qu’elle a cru qu’il allait la tuer…. C’était sans doute juste la centième fois que quelqu’un avait pris sa place et qu’il ne pouvait jamais en disposer quand il en avait besoin. La pauvre s’est pris toute la colère accumulée au fil du temps par son voisin.
Quoiqu’il arrive, essayez toujours de comprendre l’histoire de la personne qui s’en prend à vous et les conditions qui l’amènent à réagir de la façon dont elle le fait. Ensuite, compte tenu des informations que vous aurez obtenues, demandez-vous comment vous auriez réagi à sa place et si sa réaction est compréhensible.
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Et maintenant, que nous propose le troisième accord Toltèque ?
#3 – Ne faites pas de suppositions
Chacun de nous a tendance à faire des suppositions et s’imagine une multitude de choses… qui n’existent que dans notre tête.
– Quand j’ai croisé Gaston ce matin, il ne m’a même pas dit bonjour ! Je suis sûre qu’il m’en veut parce que c’est moi qui ai présenté les résultats trimestriels à la réunion de la semaine dernière.
– Hummm hummm. Et peut-être que le Gaston en question était simplement préoccupé par sa femme qui venait d’avoir un accident de voiture, par sa mère qui venait d’être hospitalisée parce qu’elle avait fait une mauvaise chute ou par sa fille qui venait de se faire voler son téléphone… et qu’il était tellement tracassé par ses soucis qu’il ne nous a juste pas remarqué.
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On ne connait jamais vraiment la vie de nos collègues. Avant de faire des présuppositions, envisagez au moins dix autres possibilités que celle qui vous est venue spontanément à l’esprit. Plus vous en trouverez moins vous serez suspicieuse !
On passe au 4ème accord ?
#4 – Faites toujours de votre mieux
Si vous donnez le meilleur de vous-même, le résultat aura toutes les chances d’être à la hauteur de vos attentes. De quoi vous rassurer !
Néanmoins, n’essayez pas d’atteindre la perfection , car c’est une course sans fin qui peut vous couter la santé.
Le quatrième accord toltèque encourage à trouver un équilibre entre perfectionnisme et laxisme, en reconnaissant que notre « meilleur » varie selon les circonstances comme la santé ou la fatigue.
Voici un exercice pratique :
Prenez un crayon et installez-vous confortablement.
- Évaluez-vous sur une échelle de -10 (laxisme) à +10 (perfectionnisme).
- Si vous penchez vers le laxisme, réfléchissez à ce que serait un pas vers plus de rigueur.
- Si vous inclinez vers le perfectionnisme, envisagez ce qu’un peu plus de flexibilité impliquerait.
Il est toujours possible de faire mieux que bien. Souvenez-vous juste que le mieux est l’ennemi du bien !
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Pour terminer, une petite surprise rien que pour vous … En 2020, l’auteur a enrichi son œuvre d’un cinquième accord que je vous livre également … C’est mon cadeau bonus 😊
#5 – Apprenez à recadrer lorsque la ligne rouge est franchie
Il arrive parfois qu’un collègue ou un proche soit vraiment désagréable envers nous et que le jugement qu’il nous porte soit incontestablement dévalorisant. Il a tout à fait le droit de ne pas avoir les mêmes goûts ou les mêmes façons de faire que nous. C’est absolument légitime. Par contre, la façon dont il formule sa remarque peut-être franchement blessante. Dans ces cas-là, n’hésitez pas à reformuler sa remarque de telle façon qu’elle ne vous rabaisse pas.
– Tes chaussures rouges à fleurs sont vraiment horribles !
Reformulation : » Tu veux dire que les chaussures que je porte ne te plaisent pas du tout ? C’est tout à fait ton droit. Les goûts et les couleurs… En tout cas, moi, j’aime beaucoup ! «
Ou
– Ta présentation hier, elle était vraiment nulle ! On n’entendait rien de ce que tu disais. En plus tu as bafouillé plusieurs fois, c’était incompréhensible !!!
– Tu veux dire que je n’étais pas aussi à l’aise que toi pour faire la présentation ? C’est vrai. Ce n’est pas l’exercice que je préfère. Je ne peux que m’améliorer à l’avenir.
Il s’agit d’une façon bienveillante de montrer à votre interlocuteur que son avis n’engage que lui et en même temps de vous autoriser à avoir des goûts, des avis différents et des compétences différentes des siens, tout aussi légitimes.
Pour conclure :
Il est impossible d’empêcher quiconque de penser et de juger, à commencer par vous. À partir du moment où nous vivons avec les autres, nous n’avons pas d’autre choix que d’apprendre à nous détacher de leurs jugements.
Si vous souffrez trop de la peur du jugement ou du regard des autres, il est essentiel de faire un travail sur soi pour prendre conscience de votre valeur et avoir une meilleure estime de vous-même.
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Les Accords Toltèques sont un bon moyen d’apprendre à nous détacher des opinions négatives des autres et de cultiver une approche de vie centrée sur nos propres valeurs et perceptions.
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Ces conseils vous ont-ils été utiles ? Vous avez d’autres trucs que vous faites aller de l’avant ? Partagez vos expériences et donnez-nous vos avis dans les commentaires ci-dessous !
Et bien sûr, si vous êtes paralysée à l’idée de prendre la parole pour votre prochaine présentation Powerpoint, n’hésitez pas à me contacter pour un accompagnement personnalisé en cliquant ici . Je vous répondrai rapidement… N’attendez pas la dernière minute !
Je connais ce livre qui est une leçon d’humilité et de conscience. Merci d’en avoir parlé.
Merci pour ce commentaire, Jackie